Dorothée Bergé Ferry a choisi d’étudier et d’immigrer au Québec avec sa famille. Arrivés en août 2018, ils devraient obtenir au cours de la prochaine année leur résidence permanente. Voici après 4 ans, son bilan en quelques mots-clés.

Famille

Il s’en est passé des choses depuis que nous avons vendu notre maison et que nous sommes arrivées à Montréal, une journée du mois d’août. L’installation dans un appartement, à Longueuil, sur la Rive Sud de Montréal, le parcours à l’école secondaire de mes deux filles, différents employeurs pour mon mari, un changement de métier pour moi et une formation en Décoration intérieure et présentation visuelle au Centre de formation professionnelle Pierre-Dupuy. Difficile de résumer quatre ans dans la vie d’expatriés, mais je dirais globalement que cette expérience a rapproché les membres de notre famille et qu’elle a contribué à nous faire évoluer et à développer notre ouverture d’esprit.

Humilité

Je crois qu’une des clés pour s’adapter et vivre sereinement l’intégration dans un nouveau pays consiste à faire preuve d’humilité. Mon mari, par exemple, cadre supérieur en France, a commencé ici au bas de l’échelle en travaillant dans un café, mais il a pris cette expérience de façon positive et il occupe aujourd’hui un poste qui le satisfait.

Projet de vie

Il ne faut pas s’expatrier pour fuir quelque chose, mais bien choisir un pays et un projet de vie qui correspond à nos valeurs. Nous avions envie de découvrir une autre culture et un autre continent. Nous avions le désir, mon mari et moi, de changer d’orientation professionnelle et de ralentir le rythme (j’étais technicienne d’assistance en rapatriement de véhicules et de personnes en cas d’accident ou panne). Nous avons choisi le Canada, car il avait l’avantage de faciliter certaines démarches administratives pour nous, Français, et aussi le partage d’une langue française commune a influé sur notre choix, car nous ne voulions pas bouleverser le parcours scolaire de nos deux filles.

Formation professionnelle

En m’inscrivant en formation professionnelle, j’ai fait d’une pierre deux coups : cela m’a permis d’aller me chercher des qualifications pour une reconversion professionnelle et également de m’intégrer plus naturellement au marché du travail. Cela a aussi facilité notre entrée au Canada, et ce n’est pas négligeable. Globalement, la formation que j’ai reçue était d’excellente qualité et très intéressante: des compétences variées, techniques et professionnelles, un regard complet sur le métier, des enseignants compétents et accessibles, un centre de formation bien équipée, en plus de deux stages en milieux de travail.

Aujourd’hui, j’ai un emploi épanouissant de coordonnatrice dans un magasin de décoration, et j’ai la possibilité d’évoluer et de gravir les échelons rapidement dans l’entreprise.

Ouverture

À l’école secondaire que fréquentent mes filles, il y a des élèves de nombreuses nationalités; ici, c’est un pays d’immigration! Cette diversité culturelle a favorisé leur intégration.

Éducation

Lorsqu’on me demande si nous souhaitons rester au Québec, je réponds spontanément; oui, et d’abord pour mes filles! C’est un beau pays pour étudier, un des meilleurs à mon avis.

Hiver

Nous adorons l’hiver. On en profite et on reste actifs toute l’année. Les saisons si différentes font tout le charme du Canada et l’automne est grandiose!

Québec Métiers d’avenir

Immigrer au Québec n’est pas si facile qu’on peut le croire, lorsqu’on entreprend des démarches en famille, après avoir vendu nos possessions en France, il est primordial d’avoir une information claire et juste et de ne rien laisser au hasard. En plus du soutien en ce qui concerne mon retour à l’école en formation professionnelle, Québec Métiers d’avenir a accompagné ma famille. Nous avons été accueillis aussi par un agent de développement de mon centre de formation dès notre arrivée à l’aéroport.